Dans Shaking Head No.I (2004), une femme est allongée et se roule dans un moment de plaisir répété. La répétition donne l'impression qu'elle est piégée, soit dans un rêve de bonheur orgasmique éternel, soit dans une vision boschienne de l'enfer où nous sommes forcés de reproduire à l'infini les péchés que nous avons commis sur terre. Ceci est encore plus pertinent dans Shaking Head No. 2 (2004) où l'on ne sait pas si la femme est en agonie ou en extase. Outre le contenu sexuel évident, les moments extraits sont également de très belles analyses répétitives de la forme humaine.